De : L`Express
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Quand un enfant s'adresse à un meurtrier en série. Nouvelle venue dans le roman noir, Belinda Bauer est déjà un auteur à suivre.
Le polar féminin se teinte rarement de noir. Encore moins si le héros est un enfant dont on craint qu'il ne lui arrive malheur. C'est dire si le roman de la Britannique Belinda Bauer, Sous les bruyères, est très atypique dans un genre qui prend peu de risques, partagé entre récits trop mécaniques et psychologisme neuneu. Commencer sa carrière littéraire par un texte qui manque, à chaque page, de tomber dans le sordide et le repoussoir, sans que jamais cela ne se produise, doit être salué comme il se doit : chapeau bas. Sous les bruyères est un livre qui colle aux yeux et qui démange la bonne morale.
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